Résumé : |
La démarche collective des auteurs consiste à vouloir comprendre l'Asie de l'après-guerre froide en mêlant approches institutionnelles, culturelles, historiques, politiques, économiques ‘comparées’ afin de résister à deux biais : l'ethnocentrisme, qui consisterait à juger l'Asie à partir d'un ‘a priori’, par exemple européen ; et le réductionnisme, qui suggèrerait de voir dans les institutions régionales la forme « essentielle » des relations et des concurrences entre les régions. Au-delà de la connaissance des régions, il s'agit de réfléchir à la signification d'une institutionnalisation multilatérale pluri-régionale qui relie les sous-continents entre eux, à commencer par les « dialogues » ou « sommets » interrégionaux eurasiens ou eurasiatiques. |