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Auteur Jacques BOUVERESSE |
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La demande philosophique : Que veut la philosophie et que peut-on vouloir d'elle ? / Jacques BOUVERESSE / Editions de l'éclat (2022)
Titre : La demande philosophique : Que veut la philosophie et que peut-on vouloir d'elle ? Type de document : e-book Auteurs : Jacques BOUVERESSE Editeur : Editions de l'éclat Année de publication : 2022 ISBN/ISSN/EAN : 9782841623624 Note générale : copyrighted Langues : Français (fre) Résumé : La demande philosophique est la version intégrale de la leçon inaugurale de la chaire de philosophie du langage et de la connaissance du Collège de France, prononcée par Jacques Bouveresse le 6 octobre 1995. Manifeste et programme de ce que serait une philosophie sans paillettes et porteuse de sens. Jacques Bouveresse est professeur au Collège de France. Il a publié aux éditions de l’éclat: Philosophie, mythologie et pseudo-science. Wittgenstein lecteur de Freud (1991) et Robert Musil. L'Homme probable, le hasard la moyenne et l’escargot de l’histoire (1993; IIIe édition, 2012). Nombre d'accès : Illimité En ligne : https://neoma-bs.idm.oclc.org/login?url=https://www.scholarvox.com/book/88932109 Permalink : https://cataloguelibrary.neoma-bs.fr/index.php?lvl=notice_display&id=582595 Les foudres de Nietzsche : Et l'aveuglement des disciples / Jacques BOUVERESSE / Hors d'atteinte (2021)
Titre : Les foudres de Nietzsche : Et l'aveuglement des disciples Type de document : e-book Auteurs : Jacques BOUVERESSE Editeur : Hors d'atteinte Année de publication : 2021 ISBN/ISSN/EAN : 9782490579983 Note générale : copyrighted Langues : Français (fre) Résumé : Étant donnée l’hostilité ouverte, constante, déterminée, et même violente que Nietzsche a manifestée contre la démocratie, le socialisme, le progrès social, l’égalité – y compris, soit dit en passant, l’égalité entre les hommes et les femmes –, il n’aurait jamais dû, semble-t-il, y avoir un Nietzsche de gauche. Et pourtant il y en a bel et bien eu un, et c’est même celui-là qui a occupé dans la période récente le devant de la scène et est devenu plus ou moins le Nietzsche officiel. Il n’en demeure pas moins qu’entre ceux qui ont cherché à faire de lui un penseur nazi et ceux qui ont considéré comme allant au contraire à peu près de soi qu’il était un penseur de gauche, on se demande réellement à qui il faut décerner la palme dans l’art de ne pas lire un auteur. Depuis des décennies, Nietzsche est en France l’objet d’une double méprise : l’invention absurde mais tenace d’un Nietzsche de gauche (Deleuze) et son enrôlement dans une vaste entreprise de reformatage du concept de vérité (Foucault) que toute sa philosophie contredit. Lecteur assidu, resté longtemps discret, Jacques Bouveresse n’a jamais cru à ces fables. Poursuivant la réflexion engagée dans Nietzsche contre Foucault (Agone, 2016), et au terme d’une longue plongée dans les Fragments posthumes, dont il a tiré un trésor de citations, retraduites puis agencées avec soin, il offre ici un double portrait du philosophe : Nietzsche en chercheur de vérité, moraliste ironiste, lucide et passionné ; Nietzsche en penseur politique, défenseur d’un radicalisme aristocratique selon lequel la masse du peuple doit obéir, travailler et être asservie pour que l’élite puisse être libre, commander et créer. Né dans le Doubs en 1940, Jacques Bouveresse est un philosophe rationaliste dont les principales influences sont Ludwig Wittgenstein, le cercle de Vienne et la philosophie analytique. Élu au Collège de France en 1995, il en est professeur honoraire depuis 2010. Ses domaines d’étude sont la philosophie de la connaissance, des sciences, des mathématiques, de la logique et du langage ; il s’intéresse également à des auteurs comme Robert Musil et Karl Kraus. Nombre d'accès : Illimité En ligne : https://neoma-bs.idm.oclc.org/login?url=https://www.scholarvox.com/book/88921144 Permalink : https://cataloguelibrary.neoma-bs.fr/index.php?lvl=notice_display&id=582966 L'éthique de la croyance et la question du « poids de l’autorité » / Jacques BOUVERESSE / Collège de France (2015)
Titre : L'éthique de la croyance et la question du « poids de l’autorité » Type de document : e-book Auteurs : Jacques BOUVERESSE Editeur : Collège de France Année de publication : 2015 Note générale : copyrighted Langues : Français (fre) Résumé : Clifford – qui considère la malhonnêteté intellectuelle comme étant en quelque sorte l’immoralité par excellence, puisque toutes les autres formes d’immoralité sont susceptibles d’en découler directement ou indirectement – soutient que la religion doit rester sous la dépendance de la morale, en ce sens (pour commencer) qu’elle doit, elle aussi, satisfaire la règle fondamentale de la bonne conduite en matière de croyance, même si cela risque de lui poser un problème qui pourrait se révéler tôt ou tard insurmontable : « Les croyances religieuses doivent être fondées sur des preuves ; si elles ne sont pas fondées de cette manière, il est mal d’y adhérer. » L’éthique de la croyance, telle qu’elle est défendue par Clifford, a semblé, aux yeux de critiques comme William James, à la fois naïvement intellectualiste et excessivement rigoriste, puisqu’elle exige que tous les avantages possibles de la croyance, et particulièrement le genre de stimulant et de réconfort qu’elle est susceptible de nous apporter, soient subordonnés et éventuellement sacrifiés à un seul d’entre eux, à savoir la vérité. Valéry disait que les preuves sont la politesse de l’esprit et qu’il faut toujours demander des preuves. Mais ce qui est plus grave que la quantité d’impolitesse assez effarante qu’on est obligé de supporter aujourd’hui de ce point de vue est, si l’on éprouve une certaine sympathie pour la position de Clifford, la quantité d’immoralité qui va avec elle et qui la supporte. Si l’on est intéressé par la question de la vérité, il n’est pas possible de ne pas l’être aussi par la question des raisons qui peuvent être produites en sa faveur. Et on ne peut sûrement pas se contenter de prétendre que, si on n’est pas intéressé par la deuxième question, celle des raisons et des preuves, c’est parce qu’on connaît d’autres moyens qui permettent de parvenir beaucoup plus sûrement à la vérité. Il vaudrait probablement mieux admettre que c’est plutôt parce qu’on n’est pas réellement intéressé par la question de la vérité elle-même et qu’on est sensible à d’autres avantages de la croyance que ceux qui résultent de sa vérité. C’est sûrement en dernière analyse pour cette raison que notre époque semble être si peu séduite par l’idée d’une éthique de la croyance. Il est évidemment difficile de l’être si on est enclin à considérer que ce qui compte n’est pas la vérité, mais uniquement la sincérité de la croyance. Nombre d'accès : Illimité En ligne : https://neoma-bs.idm.oclc.org/login?url=https://www.scholarvox.com/book/88932969 Permalink : https://cataloguelibrary.neoma-bs.fr/index.php?lvl=notice_display&id=553652 L'éthique de la croyance et la question du « poids de l’autorité » / Jacques BOUVERESSE / Collège de France (2015)
Titre : L'éthique de la croyance et la question du « poids de l’autorité » Type de document : e-book Auteurs : Jacques BOUVERESSE Editeur : Collège de France Année de publication : 2015 ISBN/ISSN/EAN : 9782722604179 Note générale : copyrighted Langues : Français (fre) Résumé : Clifford – qui considère la malhonnêteté intellectuelle comme étant en quelque sorte l’immoralité par excellence, puisque toutes les autres formes d’immoralité sont susceptibles d’en découler directement ou indirectement – soutient que la religion doit rester sous la dépendance de la morale, en ce sens (pour commencer) qu’elle doit, elle aussi, satisfaire la règle fondamentale de la bonne conduite en matière de croyance, même si cela risque de lui poser un problème qui pourrait se révéler tôt ou tard insurmontable : « Les croyances religieuses doivent être fondées sur des preuves ; si elles ne sont pas fondées de cette manière, il est mal d’y adhérer. » L’éthique de la croyance, telle qu’elle est défendue par Clifford, a semblé, aux yeux de critiques comme William James, à la fois naïvement intellectualiste et excessivement rigoriste, puisqu’elle exige que tous les avantages possibles de la croyance, et particulièrement le genre de stimulant et de réconfort qu’elle est susceptible de nous apporter, soient subordonnés et éventuellement sacrifiés à un seul d’entre eux, à savoir la vérité. Valéry disait que les preuves sont la politesse de l’esprit et qu’il faut toujours demander des preuves. Mais ce qui est plus grave que la quantité d’impolitesse assez effarante qu’on est obligé de supporter aujourd’hui de ce point de vue est, si l’on éprouve une certaine sympathie pour la position de Clifford, la quantité d’immoralité qui va avec elle et qui la supporte. Si l’on est intéressé par la question de la vérité, il n’est pas possible de ne pas l’être aussi par la question des raisons qui peuvent être produites en sa faveur. Et on ne peut sûrement pas se contenter de prétendre que, si on n’est pas intéressé par la deuxième question, celle des raisons et des preuves, c’est parce qu’on connaît d’autres moyens qui permettent de parvenir beaucoup plus sûrement à la vérité. Il vaudrait probablement mieux admettre que c’est plutôt parce qu’on n’est pas réellement intéressé par la question de la vérité elle-même et qu’on est sensible à d’autres avantages de la croyance que ceux qui résultent de sa vérité. C’est sûrement en dernière analyse pour cette raison que notre époque semble être si peu séduite par l’idée d’une éthique de la croyance. Il est évidemment difficile de l’être si on est enclin à considérer que ce qui compte n’est pas la vérité, mais uniquement la sincérité de la croyance. Nombre d'accès : Illimité En ligne : https://neoma-bs.idm.oclc.org/login?url=https://www.scholarvox.com/book/88932969 Permalink : https://cataloguelibrary.neoma-bs.fr/index.php?lvl=notice_display&id=553292
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