Résumé : |
Dans l'analyse de la consommation, les sociologues s'intéressent plus aux styles de vie des ménages qu'au montant de leurs dépenses, plus à l'usage des biens commercialisés qu'à leur mise en concurrence sur les marchés, moins à la rationalité des arbitrages qu'aux obligations sociales, moins aux mouvements des prix qu'aux aspirations et aux déceptions des consommateurs. La consommation dépend du revenu mais en partie seulement. Les premiers chapitres de ce livre comparent les pratiques de consommation telles qu'elles sont décrites dans les monographies classiques sur la culture de classe. La seconde partie est consacrée à la consommation de masse et au débat que son interprétation a suscité entre les sociologues néomarxistes européens. Dans la dernière partie, l'interdépendance des consommateurs conduit l'auteur à s'intéresser aux biens conviviaux et à l'évolution des valeurs collectives relatives à la consommation. L'ordre social dépend moins de la quantité de produits accessibles que des usages collectifs et des modes de vie auxquels donnent naissance les nouveaux biens et les nouveaux services de la consommation de masse.
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