Résumé : |
L’écart entre les positions masculine et féminine s’est fortement réduit. Le quotidien des femmes de ce début de siècle n’a que peu de rapports avec celui de leur mère et encore moins de leur grand-mère. Elles ont acquis la capacité de décider de leur vie, individuellement et socialement. Des bastions masculins sont tombés, d’autres sont fortement menacés. Mais le maintien têtu de certaines discriminations sexuées, la reconstitution de nouvelles formes d’inégalités là où on ne les attendait pas montrent que si la domination masculine semble s’être atténuée, elle n’a pas disparu. Qu’il s’agisse des salaires ou des responsabilités professionnelles, des mandats électifs ou des charges parentales, de la visibilité dans la création ou de la liberté sexuelle, le masculin l’emporte encore sur le féminin. L’objectif de cet ouvrage est moins d’insister sur le maintien de ces inégalités que de comprendre comment elles se déplacent, se reconstituent, mais aussi s’atténuent. Et d’essayer de saisir la nature des forces qui œuvrent pour leur extinction comme de celles qui y font résistance.
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