Résumé : |
Confronté depuis les années 1960 à d’importantes transformations, dues à la croissance des effectifs, à la création de nouvelles institutions, filières et disciplines, et à la nouvelle organisation des cycles universitaires (LMD), l’enseignement supérieur en France occupe une place significative dans les débats de société. Sa principale caractéristique est d’être divisé en deux segments : l’un ouvert, constitué par les universités, et l’autre plus ou moins sélectif, soumis à des concours d’entrée (grandes écoles) ou « sur dossier » (IUT, STS, écoles supérieures professionnelles). Cette division a aussi des effets en amont, dans les relations avec l’enseignement secondaire (séries du baccalauréat, CPGE). Parallèlement à cette structure, ce sont les modalités de fonctionnement qui sont ici analysées : les formes d’accès, de recrutement ou de sélection, les différentes manières d’étudier, les relations entre enseignants et étudiants, les débouchés possibles. La montée des « nouveaux étudiants » éclaire les questions aujourd’hui posées par les performances dans les études et les difficultés de l’insertion professionnelle. |