Résumé : |
La citation suivante de Philippe Meyer (1999) « Le marketing est une sorte de sociologie vénale, d’ethnologie de bazar, dont le but est de savoir de quoi vous n’avez pas besoin et que l’on pourrait quand même vous vendre » est révélatrice d’une tendance actuelle qui met le marketing au ban de la société. Ce mémoire a pour objectif de comprendre comment le consommateur perçoit le marketing, s’il s’accorde ou non avec cette citation, et pourquoi il le perçoit comme tel. Il met en exergue la relation que peut avoir le marketing avec les sept péchés capitaux qui sont synonymes d’excès, de vices et de passions mauvaises et qui semblent être à la base des critiques auxquelles doit faire face le marketing. Il tente de répondre aux questions suivantes : Le marketing « fait-il écho au sept péchés capitaux », en ce sens où il utiliserait et ferait ressortir les vices des consommateurs et pourrait être immoral, manipulateur et trompeur ? Ou bien, le marketing, de par sa définition même, ne « ferait pas écho au sept péchés capitaux », en ce sens où il pourrait être positif, moral et même créateur de valeurs et de sens pour le consommateur ? N’existerait-il pas plusieurs marketing et non un seul marketing ? Quelles solutions pour que le consommateur appréhende le marketing de manière plus juste et positive ?
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