Résumé : |
Les sociétés de capitaux, telles qu’on les connaît aujourd’hui, sont la propriété d’actionnaires de plus en plus complexes à la recherche d’une information financière de plus en plus fiable. Investisseurs et spéculateurs sont tous les deux soumis au principe de contribution aux pertes, pouvant entrainer la saisie totale, par des créanciers, des capitaux investis dans la société lors de la liquidation de celle-ci. C’est pourquoi, depuis la seconde moitié du XXème siècle, des statisticiens ont essayé d’anticiper la survenue de la faillite d’une entreprise afin de satisfaire le besoin en information des créanciers d’une société. Soutenue par le développement progressif d’analyses univariées, de régressions logistiques, ainsi que par la standardisation des normes comptables et financières et l’essor des technologies de l’information et des communications qui rendent possible l’analyse des cours de bourse des sociétés cotées, la prévention des défaillances peut désormais s’insérer dans des stratégies d’investissement et de financement des acteurs du monde économique. Elle devient alors un outil d’aide à la décision pour les investisseurs, les spéculateurs, les organismes de crédit ou encore les organes de contrôle interne des organisations. Nous constaterons au-travers de la revue de littérature suivante, que les ratios financiers jouent un rôle très important dans l’analyse des défaillances. C’est pourquoi nous focaliserons nos travaux sur ces-derniers et nous nous demanderons comment les modèles existants peuvent être améliorés. Voici une revue de littérature des principaux acteurs de ces recherches. |