Résumé : |
« Les auteurs ouvrent des voies pour la pensée et l’action qui, elles-mêmes, pourraient et devraient confluer en une voie de Salut. Que ce livre tonifie ses lecteurs comme il m’a tonifié ! » Edgar Morin Les recettes du progrès de l’humanité ne se trouvent ni dans la Silicon Valley et ses messages aberrants, exaltant la supériorité de la machine sur l’homme ; ni auprès des myopes avides qui croient pouvoir s’enrichir indéfiniment en méprisant les hommes et l’environnement. Inspirons-nous de la Venise d’il y a cinq siècles. Venus des quatre coins de l’Europe, des hommes libres y ont réuni leurs différences et leurs talents pour inventer le livre et l’édition modernes. Ils ont déclenché l’accélération des échanges d’idées et de connaissances à l’origine des révolutions scientifiques, industrielles, politiques. Sans cela, nous ne connaîtrions ni la démocratie, ni Internet. Reconstruisons les conditions de cette rupture historique : Venise était le pays européen le plus ouvert au monde, en avance pour la liberté de pensée, la culture des dirigeants, la répression de la corruption. Ce Manifeste prouve, exemples à l’appui, que tous nous pouvons contribuer à un développement qualitatif, fondé sur l’intelligence collective, le respect de chacun, du Bien commun et de l’environnement. Ne jouons pas en solo, n’attendons pas tout de nos dirigeants, mettons-les face à leurs responsabilités. Pour nous asservir, des intérêts économiques, politiques, idéologiques exploitent, manipulent le numérique. Usons de ces mêmes technologies pour préserver nos différences et construire notre Renaissance. Ensemble transformons l’Éducation, réduisons l’exclusion ; développons des entreprises, une conception du travail et une Société conformes à nos valeurs, aux exigences de l’environnement, de l’avenir. Cette mobilisation, en particulier dans différents bassins de vie, a commencé. Amplifions-la. Sans elle, se succéderont les catastrophes ! Là où nous vivons, soyons les acteurs de première ligne des nécessaires évolutions. Il n’est que temps. Grand temps ! Alarme, citoyens ! |