Résumé : |
Dans un contexte d’internationalisation et de concurrence, que deviennent les universités québécoises ? Demeurent-elles un lieu de réflexion critique sur la société ou voient-elles leur rôle restreint à celui de moteur de l’économie du savoir ? Sont-elles dirigées dans un esprit collégial ou entrepreneurial ? Voilà autant de questions auxquelles répond le présent collectif en proposant d’abord une vue d’ensemble des phénomènes qui ont pavé la voie à l’avènement de la gouvernance des universités, pour ensuite décrire des manifestations concrètes de ces phénomènes dans les établissements québécois. En explorant les jalons de son histoire, tant occidentale que québécoise, les auteurs arrivent à caractériser les contours de l’université d’aujourd’hui, qui devient de plus en plus entrepreneuriale et, conséquemment, de moins en moins collégiale et libre. Trois études de cas concernant des établissements québécois – Université du Québec en Outaouais, Université du Québec à Montréal et Université de Montréal – viennent étayer leurs interprétations. Sont également présentées les premières données d’une recherche visant à analyser les perceptions des administrateurs universitaires en poste au Québec sur les universités et sur leur propre rôle. Cet ouvrage, qui s’adresse à tous les acteurs du monde universitaire, tente donc, ultimement, de répondre à la question suivante : la gouvernance des universités… progrès ou recul ? |