Résumé : |
Alors que l’économie européenne redémarre, J.-M. Brandt revient sur la résistance opposée à toute remise en cause du système financier mondial Une crise qui n’en finit pas n’est plus une crise, mais un ordre nouveau auquel il faut s’adapter. C’est la thèse de cet essai. Son originalité est de poser de manière pragmatique et pertinente, en les replaçant dans leur perspective culturelle, les questions de fond que soulève la crise de 2007 à ce jour. Un essai original et pragmatique préfacé par Paul H. Dembinski EXTRAIT Tout le monde est d’accord : la crise qui a éclaté en 2007 aux Etats- Unis et contaminé le monde occidental dès 2008 est une crise de nature financière qui, aujourd’hui, début 2015, n’est pas terminée. Dans cette idée nous nous référerons à la crise. Mais notre diagnostic est différent : la crise pour un nombre croissant d’économistes et de praticiens est terminée. Nous sommes entrés dans un nouvel ordre auquel il s’agit de s’adapter sans nostalgie ni attente pour l’ordre ancien. CE QU’EN PENSE LA CRITIQUE - « Jean-Marie Brandt relève une « crise de la connaissance » dans laquelle grand public et responsables politiques ne comprennent plus depuis longtemps le langage et les concepts de la finance. Une crise de sens dont l’ouvrage fouille les paradoxes, insurmontables, longtemps présentés comme les clefs de la prospérité : Croissance et crédit « subprime » ; octroi de crédit à tout-va et solidité du système financier ou encore protection de la sphère privée et fiscalité. » Pierre-Alexandre Sallier, Tribune de Genève - « Son expérience de banquier, puis de haut fonctionnaire dans un service fiscal, permet à Jean-Marie Brandt une approche très pugnace de la crise. » Etienne Perrot, Le Cedofor A PROPOS DE L’AUTEUR L’auteur tire profit de sa longue expérience acquise à la haute direction de banques suisses, puis d’un important service fiscal d’Etat. Docteur en économie, depuis peu en théologie, il anime conférences et débats, notamment à l’Université populaire de Lausanne. |