Résumé : |
Le transport aérien, dont le développement a suivi une courbe de croissance grandissante années après années a fait face à de nombreuses crises et s’est transformé pour s’adapter à un environnement en perpétuel changement. Ces crises, sous la forme de chocs pétroliers ou d’attentats meurtriers et dévastateurs ont pris une nouvelle forme cette année, celle de l’épidémie pandémique. Son effet est pressenti comme étant le pire que le secteur ait connu, mais il faut n’en pas douter, l’agilité des opérateurs associé à ce que représente le transport aérien, à savoir un mode de transport nécessaire parce qu’unique, feront que le transport aérien survivra. Perdant des compagnies dans la bataille, le transport aérien reviendra à terme à son niveau d’avant-crise, prouvant une nouvelle fois son adaptabilité.
Cette crise, face aux difficultés rencontrées par les compagnies françaises et aux aides accordées à l’une d’entre elle (pour le moment), remet au centre du débat la question du rôle de l’État dans le transport aérien français.
Remis au centre du débat aujourd’hui, cette question n’a pourtant rien de nouveau en France, tant l’État a au fil des ans agit sans que l’on ne sache vraiment pourquoi ni comment. D’Air France et Air Inter longtemps couvées lorsqu’elles étaient propriétés de l’État, à Aigle Azur et XL Airways dernièrement, laissées à l’agonie dans ce secteur abondamment taxé. Nous verrons, au fil de recherches littéraires puis d’entretiens avec des acteurs du transport aérien, ce qui caractérise le secteur en France, et le rôle à tenir par l’État, pour que le pavillon français soit performant.
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