Résumé : |
Les enjeux et les débats au sujet de l’intelligence artificielle (IA) sont fréquemment empreints de ce qui relève de la science-fiction. Néanmoins, depuis plusieurs décennies, cette technologie a connu plusieurs moments de gloire ainsi qu’un nouvel essor. Cette fois-ci, la fiction cède sa place à des initiatives concrètes affectant directement un champ de plus en plus vaste d’activités humaines. Face à un machinisme nourri par un néolibéralisme triomphant, l’humain se trouve indéniablement ancré dans une société confrontée à des choix de plus en plus névralgiques. C’est donc au tour des sciences sociales de se pencher sur ces nouvelles technologies numériques. Cet ouvrage aborde l’IA à l’aune des réflexions sur les rapports entre technique et humain, notamment l’automatisation à grande échelle permise par l’IA et son déploiement au sein du vivre-ensemble. Désormais dans les médiations symboliques au cœur des échanges sociaux, elle soulève ainsi de nouveaux enjeux autour des dynamiques culturelles de représentation, de normativité et de régulation sociale. Ce livre examine également le rôle de l’éthique et le rôle du politique, de même que les perspectives d’une réelle émancipation de l’IA. Intelligence artificielle et société. Machinisme, symbolisme et politique s’adresse aux communautés étudiantes ainsi qu’aux spécialistes des sciences sociales et des communications. |