Résumé : |
Le monde contemporain est fortement marqué par l'importance que nos sociétés accordent à l'économie, à l'entreprise et à la gestion. Les sciences sociales, qui s'attachent à rendre intelligible la vie sociale dans un de ses aspects particuliers ou dans sa totalité, ne pouvaient pas rester indifférentes à ce phénomène. Cet ouvrage dresse un bilan des rapports que les sciences sociales ont historiquement entretenus et entretiennent encore aujourd'hui avec le management ; il cherche à répondre à un certain nombre de questions : quelles formes prennent ces relations avec le temps ? Quelle place le management accorde-t-il aux sciences sociales ? Quelle est la contribution de celles-ci à la compréhension du management ? Et quelle place doivent-elles occuper aujourd'hui dans la formation en gestion ?Face à des pratiques managériales actuelles menées au nom de la compétitivité et de la rentabilité financière qui ont souvent des effets socioéconomiques problématiques, et aux enjeux vitaux entraînés par l'urgence environnementale, cet ouvrage plaide pour que le monde de la gestion élargisse ses visions de l'être humain, redonne une place centrale à la parole, à la subjectivité, à l'affectivité, à l'expérience vécue, au symbolique, à l'histoire, à la nature et à l'éthique, tant dans ses pratiques que dans son enseignement. Ce n'est qu'à ces conditions que nous pourrons fonder un nouvel humanisme et assurer l'harmonie sociale à laquelle les humains aspirent. Cet ouvrage constitue l'édition revue et augmentée de Sciences sociales et management : plaidoyer pour une anthropologie générale, paru originellement en 1998 aux Presses de l'Université Laval. |